Focus - Petits formats: Exposition de décembre

Combiner les éléments, capturer les connexions invisibles qui unissent des fragments d'existence, arrêter le temps, intercepter le mouvement, maîtriser le chaos, geler les vagues, révéler les empreintes de la vie. La collaboration Spazuk/Bernardi réunit deux artistes de générations différentes, tous deux exploitant les éléments et la nature en tant qu'aspects primaires de leur processus créatif. Tous deux « peignent avec la lumière » - Bernardi décompose le processus photographique en n'utilisant que la lumière et l'eau pour créer des photogrammes. Ces tirages par contact, créés dans l'obscurité, illuminent la véritable nature du fossile -comme des empreintes, capturées par la présence physique des sujets eux-mêmes.

 

Le processus de fumage de Spazuk, qui consiste à peindre avec du feu, dépose un film fragile de carbone noir sur les photogrammes. Sa sculpture magistrale de cette suie révèle des images façonnées par une lumière quibrille contre la surface aqueuse du papier photographique à la gélatine d'argent, suscitant un sentiment d'émerveillement et de fantaisie. Leurs approches découlent de une intention similaire de capturer des empreintes de phénomènes naturels.

Tous deux explorent différents états de la matière, l'un l'eau, l'autre le feu. En se concentrant méticuleusement sur l'insaisissable leur collaboration offre un paysage visuel infini pour explorer un vaste enchevêtrement chaotique de lumière et d'obscurité dans lequel on peut se perdre, invitant les spectateurs à un état psychédélique d'observation, une transe paréidolique.